mercredi 18 mai 2011

Joseph d'Anvers // La Maroquinerie - Part 1

16 mai, la Maroquinerie, à un jeté de canettes de la Bellevilloise, comprend salle à l'intimité appréciable et, plus en hauteur, vue sur les stèles défraîchies du Père Lachaise.
J'arrive à la bourre pour la première partie, rejoins mon accompagnatrice, et finalement, nous nous faufilons parmi les porteurs de bières pour se retrouver face à MeSparrow.
La chanteuse française se lance seule, munie d'un clavier et de ses pédales de boucles, dans un show intrépide et étonnant.
Musicalement, ça évoque Camille ou Juana Molina (ce qui est un compliment) et, vocalement une troisième soeur Cocorosie (ce qui l'est moins).
Comme tout ça ne dure pas très longtemps et que ça se termine par une surprenante version de My Heart Belongs To Daddy, je ne me lasse pas et note le nom de la demoiselle, au cas où.


Arrive, l'affreux Jojo, et les quatre musiciens (2 guitares, basse, batterie, clavier) qui vont tenter d'enflammer la salle remplie de 499 fans et d'un touriste aux tympans exigeants, à moitié convaincu par le troisième album du nivernais (Anvers, c'est la station de métro, et non! il n'est pas belge). De Nevers, la beauté torride à mes bras, en est originaire, et que conséquemment et plus encore : c'est une fan de la première heure. 

2 commentaires:

  1. pourquoi à moitié?? C'était magique ce soir là...
    la classe absolue...

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  2. mieux vaut se prosterner devant d'improbables impies que revenir sur des chemins antérieurs pourvus de rails rouillés et rouges de honte, vers ignorants que vous aites et que la gramaire épuise !

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Compères corsaires