mardi 12 juin 2012

Neighbours de Norman McLaren



Norman McLaren (1914-1987) est une figure essentielle du cinéma d’animation. il expérimente de multiples procédés d’impression directe sur pellicule et mène en parallèle des recherches sur le son synthétique. Il reste cependant attentif au public et réalise toujours des films accessibles et très ludiques.Il a reçu un Oscar en 1952 pour Neighbours.

Johannes Voss

mardi 5 juin 2012

La Jetée de Chris Marker



La Jetée du français Chris Marker (Christian Bouche-Villeneuve) est un essai cinématographique (ici, un montage d'images fixes) racontant les expériences scientifiques ayant pour but d'effectuer des voyages temporels dans un monde post-apocalyptique. Ce film inspirera Terry Gilliam pour son ''L'armée des 12 singes". La filmographie de Marker débute en 1952 et se termine en 2006.

Robert Plant par Carl Dunn

jeudi 24 mai 2012

Grizzly Bear // Two Weeks



Publié en mai 2009, le très attendu ''Veckatimest'' a finalement conforté l'ascension de Grizzly Bear. Ce groupe a longtemps accompagné les gars de Radiohead, qui se comptent parmi leur premiers thuriféraires, et se pose à proximité de l'inconfortable freak-folk d'Animal Collective, autres spécimen de modeleurs de matières sonores.
Avec un songwriting alambiqué et une approche structurelle étonnante basée sur le naturel et l'organique, les circonvolutions gracieuses et les harmonies vocales des ursidés de Brooklyn donnent à écouter un semblant de foutoir sur-réel mais terriblement addictif.
Moins expérimental que leurs deux précédents albums, celui-ci renvoie à nos humeurs, joie ou tristesse, et entraîne vers les hauts plateaux lumineux où flottent dans un printemps éternel, l'odeur des psilocybes semilanceata. Et comme me le demandait Moctezuma en reprenant de l'omelette aux champis, non! Panda Bear n'est pas le petit frère de Grizzly.

vendredi 11 mai 2012

Skhizein de Jérémy Clapin

The Rolling Stones par Guy Pellaert

Guy Peellaert (1934-2008) était un graphiste, auteur de bandes dessinées, peintre, illustrateur, affichiste et photographe belge. Il détourna et recomposa la réalité autour de personnages marquants des années pop dans des livres cultes comme Rock Dreams (dispo à l'EMP), des photomontages, des pochettes de disque (Rolling Stones, Bowie, Daho...) et des affiches de film (Scorcese, Altman, Wenders, Coppola...).

dimanche 6 mai 2012

Kris Lewis

Kris Lewis est un artiste d'origine lettone qui a grandi dans le New Jersey puis après avoir étudié l’illustration à l’Université des Arts de Philadelphie, s’est installé à Los Angeles .
De son oeuvre se dégage un formidable art du portrait;  figures d’une intensité incroyable où chaque protagoniste capte l’attention à l’aide de son regard et semble devenir presque réel.

lundi 9 avril 2012

The Feelies // Crazy Rhythms

Domino,1980


Les 4 Feelies, éternels adolescents, reprennent brillament les Beatles et les Stones, mais réussissent, surtout, l'exploit d'emmener l'esprit du Velvet Underground à la campagne. 
L'alchimie de ce fantastique combo du New Jersey, aboutira à des trésors de buccolisme nerveux et de lyrisme échevelé. 
Les rythmes fous rencontreront l'insuccés commercial mais hisseront ce premier album au rang de disque culte des années 80.

samedi 7 avril 2012

mercredi 21 mars 2012

Nebbia // Cirque Eloize et Téatro Sunil

Flight of the Conchords, extrait S01 Ep8

Qu'elle fut ma série TV préférée en 2011 : Breaking Bad ? Dexter ? Mad Men ? Oz ? Big Bang Theory?
Et si c'était 'The Flight Of The Conchords' ?!


Sur cet extrait, nos deux nigauds néo-zélandais, exilés aux states, découvrent près de chez eux, une pâtisserie française. Pour brancher les deux vendeuses, Jemaine se fait passer pour une célébrité...
Une petite parodie des films de Jacques Demy pour ce payer la fiole, gentiment, des frenchies.

jeudi 26 janvier 2012

Echo & The Bunnymen // Le Bataclan // Part 1

Un concert annoncé Master-Class, ce 19 janvier 2012, avec l'un des parangons du rock anglais des années 80. Immanquable !
Pas vraiment un retour lucratif aux affaires, le chanteur, Ian McCulloch et le guitariste, Will Sargeant, ensemble depuis 1978, séparé momentanément de 1992 à 1996, n'ont cessés d'enregistrer, souvent de très bons disques, et de se produire sur scène.
Celle du Bataclan accueille donc les mythiques Liverpudlians, dont la musique nourrie aux Doors, Bowie, et Télévision, a bouleversé mon adolescence et m'a précipité dans le coté obscur ;  un styx bourbeux et plombé de sonorités électriques et de vibrations post-punk d'où nul n'est venu me récupérer. 
La première partie est laissée à Coves, jeune et inconnu duo britannique qui nous a gratifié d'une prestation honorable et dont le psychédélisme camé n'était pas sans évoquer un autre tandem, de Santa Monica celui ci, Mazzy Star. 


Il y a du Roadhouse Blues des Doors dans ce Villiers Terrace me signalait la jolie Déborah à mes cotés.

Echo & The Bunnymen // Le Bataclan // Part 2

Voir un groupe (ou un artiste) sur scène participe toujours à une expérience faite d'excitation et d'inconnue. Parfois de déception, devant une performance en deçà des attentes suscitées. 
Dans le cas d'E&tB, la réputation de McCulloch devance les espérances et entérine nos certitudes : le chanteur, archétype du scouser dipsomane, légèrement arrogant, volubile et égocentrique, possède un organe infaillible, sa voix formidable et une attitude, mollement imitée par Oasis et consorts, qui confine à la légende. 
Les deux excellents premiers albums (Crocodiles 1980 et Heaven Up Here 1981) sont superbement re-visités dans l'ordre initial et joués avec inspiration. 
Quatre musiciens accompagnent les deux membres originels, ils ne seront pas présentés. Mac s'en fout, ils doivent s'estimer heureux de jouer dans SON groupe, lui, enchaîne, entre chaque titres, quelques gorgées de whiskey (coca ?), et des propos de comptoir invariablement émaillés d'un adjectif récurent que la décence m'interdit de reproduire ici. 
Lors du rappel, il a de plus en plus de mal à trouver du contenu dans son enfilade de gobelets et a abandonné toutes velléités d'engueuler sa victime de la soirée, le très patient ingé-son du Bataclan. 
Il titube, se trémousse et nous offre quelques classiques en bonus : The Killing Moon, Nothing Last Forever et pour conclure ... Lips Like Sugar.  
Ses lèvres comme du sucre, humides de malt et de paroles maintes fois écoutées, à laquelle je suis resté pendues pendant cet inoubliable concert. 

Oeillade amicale à Diane, Aurélien & Family, présents, avec nous, ce soir là.

Compères corsaires