mercredi 18 mai 2011

Joseph d'Anvers // La Maroquinerie - Part 2

Pour être parfaitement honnête, on ne traîne pas le difficile Rackham dans le premier bouge venu pour écouter un chanteur qu'il ne porte pas dans son coeur.
J'ai accepté l'invitation afin de confirmer un pressentiment : le gars est forcément intéressant en concert et il a assez de bonnes compos pour tenir un set sympathique.
Le coté sage et policé du répertoire va prendre un coup de fouet inespéré et bienvenu, en la personne de Cédric Leroux, bête de foire, ersatz d'Hendrix en costard, accessoire sauvage et défoncé qui vient encanailler l'auditoire, en faire des tonnes et quasiment voler la vedette au charmant Joseph.
Celui ci boucle le concert deux heures et deux rappels plus tard, dans cette salle qu'il connait manifestement bien, avec la  reprise d'Angora en solo. 
Bashung, référence plus qu'assumée, qui trône parmi plusieurs goûts que je savais communs et digérés talentueusement dans son univers mélé de gravité et de douceur.
Finalement la meilleure raison, avec celle d'avoir à mes cotés ma fiancée rayonnante et comblée, qui me vient d'avoir apprécié ce live d'un des rares chanteurs, en français, actuels. 

1 commentaire:

  1. autre raison et non des moindres, savourer à l'imparfait du sustan-tifs une chevelure cramoisie de textes débordants de pompe et de charme inégalable ininterrompue sous un ciel d'orage (et de désespoir)digne des meilleurs nanars que ma jeunesse adore mais qui je vous l'avoue saturent vite fait bien fait l'élégante rhétorique de mes goûts éclectiques (et toc)

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Compères corsaires