Le Café de la Danse, c'est 500 places assises, malheur à celui qui arrive à la bourre. Dommage, c'est tout en hauteur qu'on appréciera Alessi's Ark, ravissante godiche anglaise à guitare qui nous promet sa première livraison folk bientôt dans les bacs et un John Grant imminent et très drôle.
Retenons "Horses"et "Hummingbird" qui closent son charmant set.
Arrivent mon Johnny Boy, accompagné de Chris P., eux deux se partagent les claviers, pour notre chanteur, ce sera le plus souvent ce piano à queue qui mange un tiers de la scène et dont il tire des accords crève-coeur.
Un inédit pour commencer, la voix magistrale impose implicitement le silence dans la salle, effet garanti. Les titres se succèdent et je suis porté par la grâce (sans blagues, ...ça te pose un problème !!!) de ce folk à la fois moderne, puissant et personnel.
Le barbu est disert, et effectivement assez drôle, entre chaque morceaux il dévoile ses chansons : c'est vrai que sa vie est tourmentée (enfance ultra catho, homo réprimé, ex-alcoolique et toxico et pire : grands frères sportifs).
Ses textes ciselés puisent dans ce vécu avec une belle ironie et une lucidité retrouvée.
Quand, aux 2/3, Grant reprend, solo, 2 titres des Czars et notamment ''Drug", c'est le climax. A cet instant, je pourrais aller piquer la couronne de Margrethe II la danoise et aller la lui coiffer sur sa tête de loser magnifique.
Il termine le concert, visiblement joyeux des acclamations méritées et généreuses.
Lui et son pote ne reviendront pas pour le rappel.
M'en fous, j'ai eu mon compte en déflagration émotionnelle.
M'en fous, j'ai eu mon compte en déflagration émotionnelle.
L'âme bienveillante du barde Brendan Perry plane sur ce morceau, cette voix, et cette barbe ;)
RépondreSupprimerCe concert devait être un moment particulier...